LE  SYNDROME  ‘ SI ÇA FAIT DU BIEN , FAITES-LE  ( ARTICLE DE  MICHAEL HORNER)

Ne le faites pas parce que ça fait du bien

Au lieu d'agir sur ce sentiment, pourquoi ne pas vous détendre et y penser d'abord.

Si ça fait du bien, faites -le.

Quel tas de foutaises absolu ! J'ai des mots beaucoup plus forts pour aborder cela, mais je ne pense pas qu'ils soient nécessaires pour faire valoir le point.

Tout au long de ma vie, j'ai vu beaucoup trop de familles se briser et être abandonnées simplement à cause d'une aventure de quinze minutes à propos de quelque chose qui, selon vous, vous fera vous sentir bien.

Je ne parle pas seulement d'affaires sexuelles physiques, cependant. De plus en plus, nous voyons des gens avoir des affaires électroniques. Cela commence par un petit flirt sur Facebook et dégénère en quelque chose de beaucoup plus profond où les gens se faufilent pour avoir des affaires électroniques.

Mais il n'y a pas que le sexe.

C'est cet article impulsif que vous avez acheté parce que vous en aviez juste besoin.

C'est le vin que vous avez bu hier soir parce que c'est plus facile que de communiquer.

Ce sont les heures que vous passez sur Facebook après le travail parce que vous êtes émotionnellement épuisé par un travail insatisfaisant.

C'est la frénésie de regarder une émission sur Netflix parce qu'alors vous n'avez pas à penser à ce qu'est devenue une vie catastrophique.

Être honnête avec soi-même

Quand je dis vous, je veux vraiment dire « je » parce que je fais toutes ces choses et aucune d'entre elles ne ressent le vide à l'intérieur qui doit être comblé.

Quand j'échoue, et j'échoue souvent, je me sens impuissant et désespéré. Aucun de ces sentiments ne me rapproche de qui je sais que j'ai été créé pour être.

Cet article particulier a été suscité par un appel téléphonique du dimanche à propos de quelqu'un qui m'est cher et dont la vie se défait à cause d'un moment «si ça fait du bien, fais-le».

Et j'en ai marre !

Je suis en colère parce que je me demande ce que j'aurais pu faire, dire ou être pour empêcher ce moment de se produire.

Je suis en colère parce qu'une fois de plus, simplement parce que quelque chose se sentait bien et que quelqu'un a agi sur ce sentiment de bien-être, une autre famille est potentiellement sur le point d'être anéantie.

Je ne peux pas m'empêcher de penser à ce qui ne va pas avec notre culture lorsque nous agissons sur quelque chose à cause d'un sentiment et à ce que nous pourrions faire mieux.

La Contre-Offre

Alors, je suis venu avec la contre-offre.

Si ça fait du bien, reculez ! Prenez le temps de réfléchir aux conséquences d'agir sur ce sentiment que vous ressentez.

Regardez, voici l'affaire. La vie est dure, cupcake ! La vie va être difficile et il y a de fortes chances que la vie devienne plus difficile à mesure que vous vieillissez.

Voici l'affaire cependant. Nous pouvons rendre la vie moins difficile si nous commençons à réfléchir à ce sur quoi nous agissons et décidons si cela est sain pour notre avenir ou non.

Commençons par ceci. C'est un fait. Vous allez être attiré par quelqu'un physiquement, voire émotionnellement. C'est un fait, vous ne pouvez pas le cacher.

Un fait plus important cependant est que vous n'avez pas à agir sur cette attraction simplement parce que cela peut être agréable d'agir sur cela.

Peut-être que la meilleure chose à faire est d'examiner attentivement où le cours de vos actions pourrait vous mener.

Posez-vous les questions difficiles

La meilleure façon dont j'ai pu le faire dans ma vie est de me poser des questions.

Si je décide de faire ce qui me fait du bien, ma vie sera-t-elle meilleure demain qu'elle ne l'est aujourd'hui ?

Si j'achète cette nouvelle paire de chaussures de course qui, selon moi, me fera gravir les sentiers de montagne plus rapidement, serai-je vraiment capable de mieux gravir les sentiers de montagne ou aurai-je simplement une autre paire de chaussures dans ma salle de course ?

Ai-je vraiment besoin d'une autre bouteille d'eau ou est-ce que j'achète juste cette bouteille d'eau sur Amazon parce que Jim Walmsley (dieu de l'ultra-course) l'utilise et je m'ennuie ?

Dois-je vraiment finir ce verre de vin maintenant et en prendre un autre ? Ou vaudrait-il mieux siroter ce verre de vin et le faire durer un peu plus longtemps ?

Ai-je vraiment besoin de savoir ce bon vieux quel est son visage que je ne me souviens pas pourquoi je l'ai ami fait sur Facebook en ce moment ou est-ce cool d'avoir juste une petite conversation avec ma femme au lieu d'enterrer ma tête dans mon téléphone stupide déguisé en smartphone ?

Buffy ou Jethro vivront-ils sans moi si je ne me connecte pas à toute la saison six ce soir ?

Cela peut sembler idiot, mais la plus grande satisfaction que je reçois dans la vie est lorsque je retarde la satisfaction et découvre que je suis bien plus satisfait en ne gratifiant pas le sentiment que je pensais devoir combler à ce moment particulier.

Lorsque je recule, que je me détends et que je réfléchis lentement aux conséquences de mes actions, je finis par découvrir que ma vie est peut-être assez épanouissante en ce moment sans tout ce dont je pense avoir besoin.

Lorsque je suis comblé en étant dans ce moment particulier au lieu de souhaiter quelque chose ou quelqu'un de différent, je trouve que je suis content et satisfait de qui je suis et de qui je suis en train de devenir.

La meilleure partie est que ma famille reste ensemble et nous restons ensemble parce que nous avons décidé de le faire, au lieu d'agir simplement sur un sentiment.

Alors aujourd'hui au lieu de le faire parce que ça fait du bien, que diriez-vous d'essayer autre chose.

Ne le faites pas parce que ça fait du bien. Pensez-y, reculez, détendez-vous et réfléchissez à ce qui se passera si vous agissez en fonction de ce sentiment.

COMMENTAIRES :

La nature des émotions est de prendre toutes les images qui leur sont projetées par le corps mental. Les émotions sont de l'énergie en mouvement, et l'énergie n'a aucun sens du bien ou du mal.

 Il se répercutera sur toute action qui lui sera donnée sans tenir compte des conséquences. Par conséquent, si les forces obscures peuvent s'emparer du corps émotionnel d'une personne, elles peuvent manipuler cette personne pour qu'elle fasse pratiquement n'importe quoi sans tenir compte des conséquences de ses actions et sans tenir compte du bien et du mal. Cela a donné naissance au syndrome du « Si ça fait du bien, faites-le ».

Ce syndrome est basé sur le mensonge subtil que si quelque chose nous fait  sentir bien, cela ne peut pas être vraiment mal.

La vie est une suite de prise de décisions continues conscientes ou inconscientes. Par exemple quoi acheter ( maison , auto , …) quoi trouver l’âme sœur, quoi se marier  avec qui ,  quelle carrière se diriger ,quoi cheminer etc… , Souvent les gens évitent de prendre de décisions par peur de souffrir .Pourquoi ?

Ils ont décidé qu’ils ne veulent pas prendre de décisions par qu’il semblerait que toutes leurs décisions entraineraient des conséquences indésirables. Vous connaissez le ressenti : "Je suis damné si je le fais et damné si je ne le fais pas."

‘Car le bien que je voudrais, je ne le fais pas ; mais le mal que je ne voudrais pas, je le fais. ‘(Romains 7:19)

 Alors ils se mettent en mode de pilotage automatique préférant remettre leurs choix ou leurs décisions à quelqu’un d’autre ( conseillers de toutes sortes  , gourou ,medium , voyant , autorités religieuses ,batterie d’ experts , autorités gouvernementales , scientifiques , médicales , conseil d’administration ,etc… )

IL faut savoir que chaque décision ou choix a des conséquences désirables  ( décisions qui améliorent  la  vie )ou indésirables ( décisions qui diminuent la vie ). Et chacun doit assumer ces conséquences et donc chaque personne doit prendre ses propres responsabilités de sa vie. Par exemple , quand vous étiez jeunes , vous sortez avec une personne que vous trouvez attirante ou séduisante. Vous vous mariez et avez des enfants . Avec le temps, la jeunesse ou la beauté se fane , et vous vous trouvez coincé avec votre conjoint(e) qui vous limite ou qui vous harcèle , alors vous décidez de vous séparer ou de divorcer avec toutes les conséquences financières , psychologiques , etc.. Vous espérez trouver le ‘ bonheur ‘ avec  une autre personne ou vous décidez de rester célibataire et de ne plus vous embarquer dans des relations de souffrance. … Ou si vous êtes extrémiste , déséquilibré ou fanatique , vous décidez sous une pulsion auto destructrice de liquider votre partenaire et vous avec comme on le voit de plus en plus souvent dans les drames familiaux ….

C’est pourquoi , les gens pour éviter de souffrir , décident d’arrêter de prendre des décisions . En faisant cela , vous aviez déjà créé un certain élan pour prendre des décisions basées sur l’esprit dualiste, l’esprit séparé , l’esprit de la chute …Alors vous créez un programme informatique dans votre subconscient. Lorsque vous cessez de prendre des décisions ,ce programme informatique a pris le relais et s'est rapidement transformé en ego. Si vous laissez ce programme s’exécuter automatiquement , alors toutes ses décisions sont des décisions de ‘mort ‘ qui entrainent la souffrance .

 L'ego est plus qu'un programme informatique en ce sens qu'il a un instinct de survie et est donc une force agressive dans votre être. Une fois que vous avez donné le contrôle à l'ego, il mourra plutôt que d'y renoncer, car l'abandonner signifie que l'ego mourra.

L’égo est un usurpateur ,un ‘ alien ‘ un faux soi qui prend la place de votre vrai  soi conscient et il déforme votre vision de la vie càd il vous rend aveugle  . Sa stratégie principale est de vous empêcher de réaliser que vous êtes plus que votre identité humaine. Pour la majorité des êtres  humains , cette stratégie fonctionne encore. Car les êtres humains sont encore complètement  identifiés eux-mêmes avec l’identité que l’égo a bâti dans ce monde matériel.

Lorsque cette stratégie échoue , alors vous êtes devenu la cible de la seconde stratégie de l’égo qui vous empêche de prendre des décisions de vie .Cette stratégie est décrite dans le conte de fée La Belle au bois dormant. Maintenant , vous êtes soumis aux jeux subtils de l’égo