Voici l'histoire terrible d'une mère Aba Gayle qui a réussi à pardonner à l’assassin de sa fille Catherine, grâce à un cheminement spirituel hors du commun, jalonné de souffrance, d’interrogations, de doutes et surtout d' Amour et de Pardon inconditionnels.
Par toutes les définitions, je suis une victime car je suis la mère d’une jeune fille qui a été brutalement assassinée. Mais j’ai appris qu’il y a
une autre façon de vivre et que j’ai un choix. J’ai choisi d’arrêter d’être une victime. Ceci n’était pas une route facile à traverser.
Mon histoire commençait en 1980 lors des premières journées d’automne par un appel téléphonique. La voix de l’autre extrémité de la ligne disait
ceci : ‘Bien, que pensez-vous de Catherine qui vient d’être tirée ?’ Je disais : ‘ Qu’est ce que vous entendez par là ? De quoi parlez-vous ?’. ‘ Bien, vous n’avez pas
entendu. Catherine vient d’être tirée.’ Je raccrochais rapidement le téléphone et appelais le département du Shériff : ‘ C’est Gayle la mère de Catherine Blount. J’ai entendu qu’elle a été
tirée. Où est-elle ? Comment va t-elle ? Je dois aller la voir.’ La voix de l’autre côté était embarrassée évidemment d’avoir à parler avec moi. Elle disait : ‘Non madame, votre
fille n’a pas été tirée. Elle est morte. Je vais dire au Shériff Landry de vous appeler .’
Je connais maintenant qu’est ce que c’est d’être folle. Tout ce que je pouvais faire est d’attendre que le téléphone sonne. Mon corps était tendue
comme une corde raide et il y avait une douleur qui résonnait partout dans mon corps. J’arpentais dans la chambre , buvais du thé , attendant que le téléphone sonne. Finalement après 3 longues
heures, je ne pouvais plus attendre et appelais le département du Shériff. Je disais simplement : ‘ Quelqu’un doit me parler car je suis entrain de perdre ma tête’. Finalement le détective
Landry venait à la ligne. Il était aussi gentil et aimable que possible à mesure qu’il me disait ces terribles mots : ‘ Je suis désolé, mais votre fille Catherine est morte. Votre fille a
été assassinée. Elle était poignardée à mort.’
Quelque chose dans mon cœur se brisa. Mon cerveau ne pouvait plus penser. Je devais demeurer calme. Rien dans cette journée n’était réel. Tôt je me
lèverais et le cauchemar serait fini. Mais au plus profond de moi-même, je savais que c’était vrai. Je ne pouvais laisser personne m’embrasser, j’avais peur de m’effondrer. Je ne pouvais crier,
quelqu’un pouvait m’entendre. J’ai décidé de prendre une douche et avec l’eau qui coulait à plein torrent, je braillais et braillais et braillais.
Ceci commençait une période de 8 ans que j’appelle maintenant ‘ mon temps de noirceur’. Afin de survivre dans cette vie, vous faites juste ce que
vous avez à faire pour garder votre tête en dehors de l’eau. Ma méthode de survie était de rester calme et de ne pas causer de problèmes à personne. Je n’avais aucun système pour me supporter. Je
n’avais pas la foi. Je ne croyais pas en dieu. Je n’ai pas de ministre, prêtre ou rabbi, ou quelqu’un qui pouvait me réconforter et m’aider. Je devais demeurer forte pour aider quelqu’un
d’autre.
Ma mère était très fragile car elle était en convalescence suite à une opération à cœur ouvert. Je dois la protéger de ma douleur. Je ne pouvais pas
lui permettre de voir combien je souffrais. Mon fils et mon autre fille viennent juste de quitter pour aller étudier à l’école de médecine. Je ne pouvais pas les surcharger avec mes pleurs. Ils
ont assez à faire pour mettre de côté leurs propres douleurs aussi tôt qu’ils commençaient leurs 4 années éreintantes de training médical. Mon mari m’annonçait qu’il ne voulait plus entendre
jamais parler de Catherine. Il statuait catégoriquement qu’il n’avait pas l’intention de passer le reste de sa vie en deuil. Je me trouvais de plus en plus isolée avec personne pour me donner
l’amour et l’encouragement dont j’avais si besoin désespérement. Pendant un certain temps, je ne pouvais conduire ma voiture toute seule. Car quand j’étais seule, je braillais et je ne pouvais
voir la route.
À l’extérieur, je portais un faux masque. Si vous m’aviez connu dans ce temps là, vous ne reconnaîtriez pas le nuage laid et noir que je portais
profondément à l’intérieur de moi. Vous auriez pensé que j’étais juste fine. Mais à l’intérieur de moi, une rage profonde et noire commença à bouillir. Il y avait cette noirceur hideuse et
terrifiante, et tout ce que je voulais c’était venger la mort de ma fille bien-aimée.
Le procureur de district m’avait dit que le département du Shériff voulait retrouver l’assassin de ma fille. Le procureur voudrait faire un procès
du meurtrier sous l’inculpation de meurtre et s’assurerait qu’il recevrait la sentence de mort. Douglas Mickey était arrêté, jugé, condamné à mort en 1982. J’étais assurée que lorsque ce horrible
personnage serait exécuté, alors je serais guérie de ma peine et tout irait mieux à nouveau. Et comme je ne connaissais pas d’autre façon de croire , je pensais que celle-ci était
vraie.
La guérison commence
Après 8 longues années de soif passionné de vengeance, je commençais sans le savoir la première étape vers la guérison. Je commençais à prendre un
cours sur la méditation. Après un certain temps, j’étais capable de m’asseoir tranquillement, de faire le silence dans ma tête et d’être dans le moment présent. Pour la première fois dans ma vie,
je réalisais que je n’avais pas besoin de voir , de toucher ou même d’entendre quelque chose pour savoir qu’elle est réelle. J’apprenais qu’il existe d’autre chose au delà de cet univers que nos
sens ne peuvent percevoir.
La santé défaillante de ma mère la laissait vraiment fragile. J’étais bénie dans ce temps là d’être capable de vivre avec et de s’occuper d’elle. Je
cherchais toujours des moyens pour l’aider à avoir une plus haute qualité de vie possible. Un des moyens que j’ai choisi pour faire cela est de l’amener à l’église. Je trouvais une belle petite
église unity dans Anburn.Ca. Cette église était à 20 minutes de voiture de notre maison. Cette église m’aidait à changer ma vie et à trouver mon Soi divin.
Je découvrais une boutique de livres dans l’église. Là je trouvais des livres sur le christianisme, le bouddhisme, l’hindouisme, la mythologie et
les enseignements spirituels et religieux des grands maîtres qui sont venus sur terre pour notre salut . Je commençais à lire et à étudier à ma façon dans ce magasin. J’ai appris que je suis un
enfant bien-aimé de Dieu, je suis Un avec l’Univers et tous nous sommes ici pour aimer les uns les autres ,sans exception. Dieu est Amour et il n’y a pas d’enfer sauf celui que nous avons créé
dans nos propres esprits. J’ ai compris réellement que nous sommes tous UN en Esprit.
Mon ministre religieux, le révérend Billy Blayne m’introduisit au livre. Tandis que je regardais le vidéo sur l’introduction du Cours sur les
miracles (ACIM), j’ai eu un premier aperçu sur la puissance de guérison du pardon. Le vidéo me montrait plusieurs entrevues avec des personnes qui ont étudié le ACIM. Un des hommes interviewés
était juif et un survivant de l’holocauste. Il était capable de pardonner non seulement au peuple allemand , mais aussi aux gardes actuels dans les camps qui ont tué chaque membre de sa famille.
Quelque chose en moi cliquait quand j’entendais ce témoignage. Je commençais à ressentir peut -être que je pouvais pardonner à l’homme qui a tué Catherine. Une graine était semée dans mon
cœur.
Ma mère et moi déménagions à Santa Rosa afin d’être proches de ma fille et de ses petits enfants. Je continuais à assister au cours avec un groupe
d’étude du ACIM. Comme le groupe d’étude se rencontrait dans le même building, je commençais aussi à assister à la Science religieuse de l’église de Santa Rosa et à prendre des cours pour étudier
la Science de l’esprit par Ernest Holmes. Mes enseignants sont les révérends Mary Murry Shelton et Karyl Huntley. Nous passons beaucoup de temps à discuter du pardon.
Un jour , je recevais une lettre d’une amie à Aubern avec un journal mentionnant que l’exécution de Douglas Mickey était cédulée. J’appelais
immédiatement San Quentin et demandais si je pouvais être témoin. J’ai découvris que le journal avait fait une erreur ; il n’y avait pas d’exécution à la date fixée. Cependant, j’étais
conseillée d’écrire au gardien et de demander d’être avertie lorsqu’une date d’exécution pour Mickey aurait lieu. Ceci je le faisais. Je mettais la lettre sur mon bureau et préparais à entrer en
classe. Cette lettre n’avait été jamais envoyée.
Après plusieurs heures d’étude, de prières et de discussion avec les autres, je pensais que peut-être je pouvais pardonner à l’homme qui a assassiné
Catherine. Peut-être , cela me libérerait de ma propre frustation et de ma souffrance. Un soir une étudiante suggérait que je devrais laisser savoir de mon intention au meurtrier. J’étais
outragée.
Me sentant pas encore dans mon assiette cette nuit là encore à cause de l’idée suggérée par ma camarade de classe, je vivais dans une expectative
nerveuse. Puis , comme je conduisais sur la route de ma maison jusqu’en classe , j’entendais distinctement une voix . Cette voix me disait : ‘ TU DOIS LUI PARDONNER ET TU DOIS LUI LAISSER
SAVOIR’. Cette voix était si forte et si claire et si persuasive que je ne pouvais pas dormir cette nuit là. J’étais littéralement survoltée à la sortie de mon lit vers 4H du matin pour
écrire une lettre à l’homme qui avait assassiné Catherine.
Voici cette lettre :
Cher M. Mickey,
12 ans auparavant, j’avais une belle fille appelée Catherine. C’était une jeune femme intelligente et pleine de talents. Elle était élancée et sa
peau resplendissait de santé et de vitalité. Elle avait de long cheveux naturels ondulés qui encadraient ses yeux pétillants et son chaud sourire éclatant. Elle irradiait l’amour et la
joie.
Catherine vivait avec son ami Éric sur un ranch de 15 acres. Son plus grand amour était pour ses animaux. Elle élevait 2 chèvres, un berger allemand
avec une portée de 10 chiots et un jument arabe. Elle avait essayé de vivre avec le père d’Éric et sa femme sur leur propriété (où il aurait possiblement de la place pour ses animaux).Mais la
maladie de sa belle-mère rendait cela impossible. Et elle venait juste de déménager avec son ami Éric.
Deux mois après son 19ième anniversaire Catherine avait quitté son corps terrestre et son esprit était en transit vers la prochaine étape de sa
vie. Je sais que Catherine est dans une meilleure place que nous pouvons connaître ici sur terre. Je ne connaissais pas cela quand Catherine mourait. Je connaissais que ma chère fille
m’avait été enlevée et qu’elle avait été dépossédée de sa féminité et de la réalisation de son potentiel. La façon violente dont elle avait quitté cette terre était pour moi impossible à
comprendre. J’étais attristée au delà de toute croyance et sentais que je ne pourrais plus jamais être heureuse de nouveau. En effet, ma perte de Catherine devenait le point de référence pour ma
famille entière. Toute l’histoire de ma famille servait de prélude à ce qui arriva soit avant soit après la mort de Catherine.
J’étais très en colère contre vous et je voulais vous voir puni jusqu’à la limite de la loi. Vous avez fait un tort irréparable à ma famille et
aussi à mes rêves pour le futur.
Après 8 longues années de colère et de grief, je commençais à vivre. Je rencontrais des enseignants merveilleux et commençais lentement à apprendre
au sujet de mon Soi divin. Au milieu d’une classe d’étude, j’étais surprise de découvrir que je pourrais vous pardonner. Cela ne signifie pas que je pense que vous êtes innocent ou que vous êtes
sans blâme pour ce qui est arrivé. Ce que j’ai appris c’est ceci : Vous êtes un enfant divin de Dieu. Vous portez en vous la Conscience du Christ. Vous êtes entouré par l’ Amour de Dieu même
lorsque vous êtes assis dans votre cellule. Il n’y a pas de mal, il y a seulement la bonté de Dieu. Le Christ en moi envoie des bénédictions au Christ à l’intérieur de vous.
Ne me considérez pas comme un avocat politique ou social pour votre compte. La loi de cette terre déterminera votre destin. Ne gaspillez pas vos
derniers jours sur terre avec le remords et la peur. La mort comme nous la connaissons est réellement un nouveau commencement . L’enfer n’existe pas excepté dans notre propre
conscience.
J’espère que cette lettre vous aidera à faire face à votre futur. Il y a seulement l’ Amour et la bonté dans le monde peu importe comment les
choses puissent vous apparaître maintenant. Je suis prêt à vous écrire ou vous visitez si vous le souhaitez. Je vous envoie mes bénédictions à vous et à vos enfants.
Gayle , mère de Catherine.
J’envoyais cette lettre après avoir reçu des embrassades d’encouragement de la part de mes compagnes de classe de la fondation de la Science mentale
religieuse. Je peux sentir encore les frissons monter et descendre le long de la colonne vertébrale comme je me rappelais le petit clic que la charnière de la boite à malle a fait , lorsque
j’avais laissé tombé la lettre. Quand j’entendais ce clic , toute la rage, toute la colère, toute la passion de la vengeance s’évanouissaient simplement à cet instant. À leur place, J’étais
remplie d’un sentiment de Joie, de Paix et d’Amour le plus incroyable. J’étais dans Un État de Grâce. Je connus à cet Instant Saint que je n’avais pas besoin que quelqu’un soit
exécuté pour que je puisse être guérie.
Que Douglas Mickey répondait à ma lettre ou non m’était devenu indifférent. J’avais reçu une plus profonde réponse. J’ai été guérie par le simple
acte d’offrir le Cadeau du Pardon. Cependant, j’ai reçu une lettre de retour . J’étais totalement émerveillée par la gentillesse et la bienveillance de mon interlocuteur. Douglas m’avait écrit en
retour avec des mots de gratitude. Il exprimait le remords et la tristesse pour le crime commis, statuant qu’il comprenait pleinement combien ces mots pouvaient sonner vides.
Je pouvais dire en lisant cette lettre qu'il était intelligent et bien lu. Il avait évidemment passé des années à étudier lui-même des réponses à
donner. ' Le Christ en moi accepte avec gratitude et retourne les bénédictions de la Sagesse Divine, l'Amour et la Charité du Christ en vous. Il disait aussi : ' Je donnerais ma vie volontiers en
cet instant si cela pourrait changer de quelle façon que ce soit cette terrible nuit.'
Mickey avait inclus dans sa lettre un formulaire de visite. Cela prenait 90 jours pour obtenir une permission de visite de la prison de San Quentin.
Pour la première fois , j'étais près d'une prison quand je visitais Douglas dans la salle de visite de la prison de San Quentin . Pouvez vous imaginer vous-même voyager toute seule,
conduisant vers le sud sur l'autoroute 101de Santa Rosa à San Rafael ? C'était après une période de temps et une journée de la semaine que le trafic était relativement léger. L'anticipation de la
rencontre me donnait des papillons dans mon estomac , une transpiration légère dans les paumes de ma main et un tremblement dans mes genoux.Qu'est ce que je faisais ? Ce n'était pas ce que ma
mère m'a élévé à faire ! J'avais appris la force que j'ai besoin m'a toujours été donnée et j'ai tourné vers la route indiquant San Quentin. C'était une route panoramique magnifique le long de la
baie. Quelques vieux bâtiments victoriens et quelques nouvelles maisons étaient alignés le long de la route jusqu'aux portes de la prison
Il n'y avait pas de signes avec des instructions. Je conduisais jusqu'aux portes et demandait au gardien où aller et quoi faire. Il me dirigea
poliment vers un lot de parking
en bas d'une route escarpée. Une fois de plus, j'étais frappée par le contraste saisissant
de la belle baie avec des voiliers , la fraicheur ensoleillée de chaque chose et une vision du Nordstrom et du Macy traversant la baie. C'était
juste une taquinerie de San Franscico si proche quand le ferry Larkspur avait vogué dans le passé.. C'était une expérience irréelle. Je stationnais ma voiture et marchais jusqu'à un building
rectangulaire. J'entrais dans un long corridor étroit qui aurait besoin d'un bon nettoyage. De nouveau aucun signe nulle part pour me montrer où et comment procéder. Il y avait juste une
porte et elle était fermée. Après quelques minutes , j'entendais un son bourdonnant et la porte était ouverte maintenant. Il y avait un comptoir avec 2 gardiennes derrière. J'
étais moi-même à leur merci et je me présentais : ' Je n'étais jamais venue ici avant et j'étais terrifiée.' Leur réponse était : ' Ne vous inquiétez pas , nous allons prendre soin de
vous.' Je plaçais mes bijoux et chaussures dans une boîte en bois pour inspection . On m'avait averti de ne pas porter aucune chose avec du métal ( boutons, ceinture, soutien gorge etc...)et je
n'avais aucun problème à traverser le détecteur de métal. Les gardes avaient trouvé que je n'étais pas sur la liste des visiteurs approuvés. Heureusement , j'avais apporté ma lettre d'approbation
avec moi. Les gardes m'envoyaient sur la porte à côté et je commençais à entamer une longue marche jusqu' à la prochaine porte.
Quand j'arrivais à la salle des visiteurs pour les prisonniers sentencés à mort , je regardais autour de moi avec surprise. Je ne voyais aucun
monstre dans cette salle. Elle était remplie par des hommes à l'allure ordinaire. ( Peut-être plus ordonnés et plus tranquilles qu'à l'extérieur). Ils étaient assis avec leurs grandes
mères ou leurs femmes ou leurs pasteurs et ou leurs enfants. Partout où je regardais , je voyais la face de DIEU.
Quand Douglas venail , il me disait : ' Gayle, vous me faites un grand honneur en me faisant cette visite.' Nous parlions ensemble pendant
plus de 3 heures. Je pleurais et il pleurait. Nous pleurions ensemble . Il étais un grand et corpulent homme très solide et il n'était pas le moindrement embarrassé de s''asseoir là,
entouré d'autres prisonniers et pleurant ouvertement. Nous parlions de Catherine. Nous parlions de la mère de Douglas et de sa mort. Nous parlions de ses deuils et pertes. Je réalisais la nuit où
Catherine avait perdu sa vie. Douglas lui avait perdu son avenir.
Quand je quittais San Quentin cette journée là après une seule visite, je savais que je n'arrêterais jamais de répandre le mot que ces
hommes étaient des êtres humains et non des monstres. Je savais que je serais un avocat politique et social en mon nom. Et je savais que si jamais l'État de la Californie exécutait Douglas Mickey
, ils tuerait mon ami.
Je refère maintenant au temps où je passais mon temps à visiter les hommes sentencés à mort comme mon petit ministère de prison. Lorsque
les journalistes me demandaient si n'importe quel homme condamné à la peine capitale avait commis ces crimes lesquels étaient justement trop horribles pour moi et que je continuais à les traiter
avec compassion, je répondais : ' Je n'ai pas affaire avec leur crime. Je n'ai pas affaire avec cette partie d'eux-mêmes. J'ai affaire avec l' Esprit de Dieu à l'intérieur de lui ou d'elle. Ceci
est la vérité de leur être. C'est la vérité pour chacun et chacune de nous.'
Avant le meurtre de Catherine , je n'ai jamais pensé d'une manière ou d'une autre concernant la condamnation à mort. J'était une Gamma Kappa Kappa à
l'université de Wisconsin, élevée afin d'être une femme de classe moyenne supérieure. Ma mère ne m'avait pas élevé certainement pour aller visiter les hommes condamnés à la peine capitale. Pour
la plupart de ces 12 années après que Catherine était tuée, j'aurais été insultée si quelqu'un avait suggéré que Mickey Douglas était un être humain et non quelque sorte de monstre
horrible.
Je savais que quand j'avais laissé tombé la lettre dans la boîte à malle, je dois passer le reste de ma vie à démontrer que tuer n'est pas
nécessaire et que la violence engendre seulement la violence. Ce que j'ai appris c'est que la guérison et la Grâce peuvent être réalisées par n'importe qui dans n'importe quelle
circonstance à travers le Miracle du Pardon. Ceci pouvait apparaître comme un nouveau paradigme pour moi quand je commençais mon périple de guérison. Mais c'est actuellement la vérité universelle
qui a été donné à tous les gens à travers les enseignements sacrés tels qu'exprimés par Jésus, le Christ , le Bouddha et les autres Êtres illuminés.
Je sais que ma fille Catheine est heureuse et je l'honore à travers ce travail. Elle ne voudrait pas que je passe la vie avec pleine de rage et de
haine. L'Amour et le Pardon sont la voie pour rendre notre monde une place sécuritaire et bienveillante.
L' Essence de notre être est Amour. Et chaque action est soit l'Amour ou soit un appel à l'aide. ( UN COURS SUR LES MIRACLES)