Message de Daniel Meurois pour ces temps ci
Qui est Daniel Meurois ?
Daniel Meurois, parfois appelé Daniel Meurois-Givaudan, né en 1950 à Mazingarbe près de Lens (Pas-de-Calais), est un écrivain français, auteur prolifique, depuis trente-neuf ans, d'ouvrages du courant spirituel , dont une partie en collaboration avec Anne Givaudan. Il y évoque principalement des expériences personnelles de « décorporation » ou « sortie astrale », fondées sur la théorie des Annales akashiques. Ses livres sont des succès de librairie, traduits dans une quinzaine de langues : plus de 1 million d'exemplaires auraient été vendus2.
Le 22 septembre 2020
En ces Temps où l'apathie et l'aveuglement sont légions, où l'invitation actuelle à la dénonciation par les gouvernants est populaire, et où la prétention des orgueilleux aux pouvoirs écrasent nos vies et nos droits... Ces Temps où nous sommes en pleine dictature sous des prétextes faussés...et où plusieurs femmes et hommes du peuple disent encore merci à leurs bourreaux ... Trop encore de collaborateurs naïfs... aux yeux bandés et à la bouche muselée, enfermés dans leurs croyances que les gouvernements nous veulent du Bien... et non pas du Mal.
Est-ce qu'il n'y a pas lieu de se questionner sur le niveau de l'inconscience collective ... sur le sens du non-respect du Sacré, ce Sacré qui manque tellement à notre intérieur spirituel et qui est pourtant la Source de la Santé intégrale et primordiale de toute vie saine, équilibrée et éclairée ? Voilà, qu'on nous empêche de respirer, de se voir, se rapprocher bref on nous interdit notre droit d'humanité. Un droit pourtant souverain... ET, qui nous l' interdit ? L'Obscur 1% des gouvernements au pouvoir avec son plan de déshumanisation et d'extinction des vies.
Appelons en urgence LES LUMIÈRES... pour chasser cet obscur gluant et étouffant.
" Où sont passées les Lumières ?
J’ai toujours aimé la désormais vieille chanson de Gérard Manset intitulée ¨Lumières¨. On l’entendait parfois sur les ondes des radios dites branchées des années 80. Son refrain disait beaucoup et me touchait l’âme. Comme une longue plainte nostalgique, il clamait « Où sont passées les Lumières qui autrefois nous guidaient… ? ».
Au ¨hasard¨de la vie, il est venu me re-chercher il y a peu de temps, peut-être plus puissant encore dans son questionnement, quelque quarante années plus tard, tandis que notre monde ne semble pas s’être embelli ni pacifié, bien au contraire…. Oui, où sont donc passées les Lumières ?
Elles sont toujours là, n’en doutons pas, ai-je aujourd’hui envie et besoin de répondre. Elles ne se cachent pas… c’est nous qui les cachons par l’ombre portée de notre suffisance.
C’est notre humanité tout entière qui continue de plus belle d’en détourner le regard. Une humanité qui persiste à faire mine qu’Elles n’existent pas et qui choisit plutôt d’intensifier sa marche vers l’Absurde.
L’Absurde ? Le véritable Absurde ? Je le vois d’abord comme la perte généralisée du sens du Sacré. Cet absurde-là s’exprime par notre infirmité à pouvoir distinguer le Vrai, par notre incapacité à nous émerveiller… et par notre propension à vouloir tout niveler vers le bas. Je l’ai encore entendu récemment faire son travail de sape au gré d’une conversation captée à la sauvette.
On y prétendait pompeusement qu’il n’y a pas ou plus de Maîtres et que, de toute façon, il n’en fallait plus… Mon propre chemin de vie, qui commence à être long, m’a appris quant à lui à être tout aussi vigilant face à ceux qui tiennent un tel discours que face à ceux qui se réfèrent sans cesse à un Enseignant et ne peuvent rien faire sans l’assentiment de celui-ci.
S’il est puéril de se cramponner mentalement à un Sage comme à une béquille, nier la présence inspirante et le rayonnement exceptionnel de certains êtres est tout aussi révélateur d’autre forme d’immaturité, celle qui s’affiche avec l’orgueil.
J’ai en effet toujours remarqué que ceux qui affirment qu’il n’y a pas de Maîtres ou qu’il n’en faut surtout plus sont généralement ceux qui aimeraient prendre leur place. S’ils cherchent à les abaisser en en faisant des personnes bien ordinaires, c’est invariablement dans l’espoir de se rehausser eux-mêmes. Ils se disent ainsi plus lucides, plus libres qu’autrui. En fait, ils sont subtilement en quête de disciples.
Ce que j’appelle la ¨démocratisation¨ de la notion de maîtrise est la marque d’une immense prétention et, par voie de conséquence, d’une non moins immense inconscience. Il existe un réflexe humain très classique qui consiste à essayer de rapetisser autrui lorsqu’on ne parvient pas à s’élever par soi-même.
Mon propre tempérament n’a jamais fait de moi un dévot ¨accro¨ de tel ou tel Maître ou Sage. L’indépendance fait partie de mes outils et de ma signature d’âme… Néanmoins je me compte au nombre de ceux qui estiment qu’il faut avoir l’humilité de reconnaître la Maîtrise là où elle se trouve, l’humilité aussi de rechercher sa trace… car il lui arrive de se déguiser afin d’œuvrer plus librement.
Bien sûr, j’affirme haut et fort que c’est d’abord notre ¨Christ intérieur¨qu’il nous appartient de de révéler… mais il n’empêche qu’il a bien fallu qu’il y ait un Christ historique, en chair et en os, pour nous en faire prendre conscience.
À vrai dire, où en serait notre Humanité si les Maîtres n’existaient pas ou l’avaient désertée ?
Ce que je crois pouvoir affirmer, c’est que ces Maîtres, quels que soient leurs noms, ont modifié leur ¨stratégie¨ en tant que ¨jardiniers¨ de nos consciences. La liberté d’action que certains d’entre eux ont choisie en se faufilant à travers le monde trouve sa contrepartie dans une autre : celle qu’ils nous laissent en nous livrant davantage à nous-mêmes. La liberté accrue de se brûler à toutes les braises de l’égo met en évidence celles que l’on croyait parfois éteintes… La Lumière ne se satisfait pas de clair-obscur…
Lorsqu’en 1982, j’ai eu le bonheur et le privilège de faire une incursion dans l’univers de Shambhalla, les Êtres que j’y ai rencontrés ont insisté sur le fait que tous les aspects pesants de l’ego devaient être vécus et épuisés jusqu’au bout car ils sont la marque de l’ignorance et que celle-ci doit être confrontée à elle-même pour enfin se transmuer en moteur de croissance.
Leur conclusion était que les racines de l’esprit qui parvient à révéler enfin sa réelle grandeur plongent toujours dans le terreau de l’humilité. D’où vient un tel terreau ? Il naît précisément du pourrissement de tous les orgueils.
Alors où sont passées les Lumières qui nous guidaient ? Elles se tiennent au bout de nos errances en cette fin de cycle. Elles attendent que les usurpateurs, ceux que l’on peut pressentir à l’extérieur de nous comme ceux que nous nous nourrissons en nous se fatiguent.
N’oublions surtout pas que Ceux qui ont atteint l’état de Maîtrise ont eux-mêmes patiemment allumé le Feu qu’Ils portent.
Une dernière réflexion… Je suis étonné de voir de quelle façon un certain nombre d’entre nous rejettent le principe du ¨Maître¨ tandis qu’ils remettent leur propre pouvoir d’¨ascension¨¨ voire leur salut entre les mains de quelques présences extraterrestres à bord d’une flotte de vaisseaux spatiaux.
Cela me fait étrangement penser à ces Chrétiens catholiques, lassés du dogmatisme de leur religion, que j’ai vus, au fil des années, embrasser le Bouddhisme avec un zèle reproduisant des schémas analogues à ceux qu’ils avaient fuis.
Serions-nous donc des êtres de contradictions ?
Daniel Meurois
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