La période de Noêl est une période où les gens sont plus enclins à ouvrir leur coeur mais aussi leur cordon de bourse. Malgré l'abondance de notre société et la création des maisons comme l'Auberivière à Québec et la Maison du Père ainsi que d'autres maisons à Montréal pour aider des sans abris ou itinérants , il n'en demeure pas moins qu'il existe de partout dans le monde des itinérants qui ont faim et qui n'ont pas de places pour coucher .
Pire dans un pays comme le Canada, la température peut descendre jusqu'à -25 C et cela affecte énormément la santé morale et physique des itinérants.
Vous rappelez vous l'histoire de ce policier au grand coeur Larry de Primo qui a offert des bottes chaudes à un itinérant un soir de novembre 2012 à New York
«Quand vous êtes policier, vous devez aider les gens», a déclaré le jeune homme de 25 ans au Daily News. Il n'avait d'ailleurs pas conscience qu'une photo avait été prise, immortalisant son geste empreint de bonté.
Invité à raconter sa version de l'histoire, DePrimo a indiqué qu'il sentait le froid à travers ses deux paires de chaussettes et ses bottes de travail.
Il dit avoir ressenti un pincement au cœur lorsqu'il a vu l'itinérant, assez âgé, se déplacer sans protection, le pied directement posé sur le pavé. Le policier lui a donc demandé s'il souhaitait avoir quelque chose pour se recouvrir.
«Ça va aller, monsieur. Je n'ai jamais eu de chaussures. Mais que Dieu vous protège!» lui a répondu le sans-abri inconnu avant de s'éloigner.
Le rattrapant en vitesse, Larry DePrimo lui a demandé sa taille de chaussures, avant d'entrer dans une boutique à proximité et d'en acheter une paire.
Il existe aussi des policiers artistes comme Jean Sébastien Le van et Alain Boivin qui par leur clip vidéo ont voulu sensibiliser le monde à la misère des itinérants
Il y a quelques mois, l’idée leur est venue de faire un premier clip pour illustrer la chanson «Homeless Mess» traitant des personnes itinérantes en milieu urbain.
Lors de la rencontre avec Le journal le Peuple il est ressorti que leurs activités artistiques parvenaient à canaliser les éprouvantes émotions qu’ils ont souvent à vivre dans l’exercice de leurs fonctions de policier.
«Ça me détourne de ce qu’on fait dans la vie, a expliqué Jean-Sébastien, c’est à 180 degrés de ce qu’on fait. J’ai toujours eu besoin de créer quelque chose et de m’investir dans des projets créatifs.» Alain est allé dans le même sens.
«Pour ma part, a-t-il dit, c’est le produit des émotions qui sont vécues dans mon travail. C’est un exutoire. En faisant de la musique, c’est une façon positive d’échapper à ça.»
Pour le tournage du clip «Homeless Mess», réalisé en grande partie à Québec, il leur a fallu aborder des itinérants pour obtenir leur collaboration. Cette expérience a été révélatrice pour Jean-Sébastien.
«Ça m’a fait du bien d’avoir un rapport positif avec quelqu’un qui vit dans la rue, a-t-il exprimé sans détour. J’avais des préjugés là-dessus. Je n’ai pas le même rapport avec eux lorsque je porte l’uniforme. Il n’y a pas cette méfiance lorsque je suis en civil.»
Il parle particulièrement d’un des itinérants avec son chien blanc ayant accepté de participer au tournage. Cet homme a une maladie qui nécessite des soins spécialisés. Il a quitté sa région pour avoir de meilleurs soins et se rapprocher des spécialistes.
«Il était structuré, a raconté Jean-Sébastien. Il voyageait avec son chien qui portait deux sacoches contenant ses médicaments. Tout ce qu’il voulait en retour, c’était un poulet chaud pour lui et son chien.»
Vous pouvez regarder ce video clip ci dessous.